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AGPB PAC et OMC au coeur des travaux du prochain congrès des producteurs de blé

PARIS, 12 juin (AFP) - La politique agricole commune (PAC) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) tiendront une place prépondérante dans les travaux des producteurs de blé qui tiendront leur 79ème congrès les 18 et 19 juin, a annoncé jeudi l'AGPB (association générale des producteurs de blé et autres céréales).

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Sur la réforme de la PAC, l'AGPB "rejoint l'ensemble des organisations professionnelles françaises et européennes" quant au projet de la Commission qui "excède le mandat que celle-ci avait reçu dans le cadre d'Agenda 2000", précise-t-elle.

Selon l'AGPB, le découplage "porte en germe des distorsions de concurrence entre régions et producteurs, la destruction des organisations de marchés... et finalement la disparition des compensations". Enfin, les baisses de prix, directes ou indirectes, n'amèneraient que des baisses de revenu, souligne l'association.

L'AGPB s'oppose totalement à la modulation et à la dégressivité qui auraient pour effet selon elle de ponctionner encore plus les producteurs de grandes cultures.

L'évolution des dimensions de la céréaliculture française et européenne dépendra beaucoup des négociations de l'OMC, juge d'autre part l'AGPB.

Les céréaliers estiment que l'Europe a besoin de conserver ses débouchés à l'exportation de céréales pour maintenir ses surfaces cultivées et qu'il est, par ailleurs, impossible que l'Union européenne accroisse substantiellement ses importations.

Enfin, l'AGPB mettra en exergue la nécessité d'une politique nationale de compétitivité et de développement des nouveaux débouchés. C'est également à l'échelle nationale que doit être menée une "vigoureuse politique en faveur de l'agro-énergie", estime l'association rappelant que les céréales et plantes oléagineuses sont de "formidables économiseurs de CO2" et qu'en 2010, la France disposera de 2,5 millions d'hectares à affecter aux bio-énergies.

De son côté, la FNSEA, syndicat majoritaire, s'est déclarée pour la suppression des aides à l'exportation, tout comme le président Jacques Chirac.


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